dimanche 19 février 2017

Echo - Ingrid Desjours

Chronique #25


Titre : Echo
Auteur : Ingrid Desjours
Éditions : Pocket
ISBN : 978-2-266-27485-2
Pages : 348

Résumé :
« Ils étaient beaux, riches et pervers. Leur émission pulvérisait l’audimat ; les invités en sortaient humiliés, insultés, blacklistés. Petite lucarne et jeux du cirque… Aujourd’hui, les Frères Vaillant ne sont plus. Et la scène de crime n’est pas belle à voir. En arrivant sur les lieux, le commandant Viver constate l’horreur des mutilations. Les deux pantins semblent figés en un tableau grotesque, d’un effroyable sadisme. Et l’avis de Garance Hermosa, sexo-criminologue au profil incendiaire, confirme ce premier diagnostic. Certes, les jumeaux ne manquaient pas d’ennemis, mais ce degré de violence rituelle laisse deviner un véritable monstre… Pour le démasquer, le flic et l’experte devront se voir en son miroir sans entrer dans son jeu. Car le crime comme l’écho se répète... »
Ce livre a atterri bizarrement dans ma PAL. C’était pendant les soldes, je suis allée à la FNAC dans la rue St-Catherine avec mon ami et correcteur de ce blog, Electron. Il y avait la promo qu’il y a tout les ans, c’est-à-dire « 2 livres achetés d’une maison d’édition partenaire, 1 livre offert dans une sélection donnée ». Echo est donc le livre offert de la maison d’édition Pocket.

Ce qui m’a principalement attirée vers ce livre est le résumé. J’affectionne tout particulièrement les thrillers et quand le mot « pervers » apparaît, c’est souvent le signe qu’un livre va me plaire.
Au niveau de la couverture, j’avais l’impression de voir deux Éric Antoine, l’humoriste, dessus. Ce qui fait sans doute référence aux frères Vaillant du roman.

Le roman possède plusieurs parties, trois exactement. Qui ont des titres impactant bien sûr l’univers et l’ambiance de cette histoire. Avec :
PARTIE I : 1,2,3, nous irons au bois.
PARTIE II : 4,5,6, faire des bêtises.
PARTIE III : 7,8,9, dans un cercueil neuf.
EPILOGUE : 10,11,12, tout est figé plus rien ne bouge.

L’intrigue est pas mal du tout. Le livre alterne deux types d’histoires, avec un chapitre qui représente les pages d’un journal intime d’un personnage que l’on peut interpréter comme un garçon. En tout les cas c’est comme cela que je l’ai interprétée… Nous voyons ce petit garçon grandir au fil du livre, dans son journal intime, ce qui nous pousse à le catégoriser comme le tueur, bien que nous ne connaissons pas son nom, seulement son surnom : Doudoune. Il a deux frères, qui s’en prennent violemment à lui (au début tout du moins), Titi et Roxy.
D’autres chapitres relatent quant à eux les péripéties du commandant Patrick Vivier et de la « psychologue », comme elle s’appelle elle-même, Garance Hermosa.

Le personnage le plus intéressant de l’histoire est pour moi Garance Hermosa, car elle a une personnalité de façade, qui cache son vrai métier à ses « amis ». Qui semble être joueuse, et même un peu perverse. Qui est totalement en désaccord entre sa personnalité de façade d’une jeune femme s’investissant dans son travail, et voulant contrôler son poids sans arrêt ; avec sa personnalité vraie, qui s’habille en séductrice, alors qu’elle semble totalement accro à son travail.

Les retournements de situations sont monnaie courante dans cette œuvre. Les suspects se ressemblent et s’entremêlent. Le véritable coupable est improbable, on ne s’y attend tellement pas !

Ce roman est remplit de perversité, de sous-entendus et de retournements improbables ! À lire immédiatement !

Mon passage préféré est à la page 50 :
« On ne devient pas le roi des loups sans sacrifier d’agneaux. »
Le petit hic pour moi, serait le fait que l’histoire du tueur ne soit pas assez bien développée. Donc je donne un 11/20


 

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