Chronique #12
Titre: Fétiches
Auteure: Mo Hayder
Editions: Pocket.
Pages: 508
Résumé:
« Des chuchotis dans les ténèbres.
Une cavalcade étouffée dans les couloirs. Des gémissements. Les nuits sont
rudes et effrayantes à l'établissement psychiatrique haute sécurité de
Beechway... Pour le personnel comme pour les patients. On murmure que le
fantôme de «La Maude», la cruelle infirmière de tous leurs cauchemars, serait
reparue. Hallucination collective ? Autosuggestion ? Lorsque
des malades commencent à se mutiler et que des morts suspectes surviennent,
l'infirmier en chef, AJ, décide d'alerter le commissaire Jack Caffery. La folie
rôde, l'horreur est en marche et ne demande qu'à s'évader... »
Salut les
petites bêtes toutes mignonnes ! Me revoilà pour — vous jouer un mauvais tour —
un toute nouvelle chronique littéraire ! Je tiens d’ailleurs à m’excuser auprès
de vous, j’ai eu quelques petits problèmes avec énormément de fatigue ; de ce
fait, j’ai pris beaucoup de temps pour finir le livre que je vais vous
présenter. Petite anecdote ? Oui ? J’ai
fini ce
livre hier en fin de matinée, j’ai lu les 250 pages qu’il me
restait
après une journée et demi de lecture intensive. Pourquoi ai-je
fais cela
? Simplement car j’avais envie de le finir et de plus en plus
envie de
commencer un autre livre se trouvant dans ma PAL.
Bien,
passons à la chronique !
Il s’agit
de Fétiches, de Mo Hayder, faisant partie de la saga des
enquêtes
de Jack Caffery. J’ai acquérit ce livre grâce à ma box
littéraire
KUBE, que vous avez déjà vus dans un article précédent. Je
connaissais
déjà ce livre depuis déjà 5 mois, et j’avais une
irrésistible
envie de le lire car moi, et les triller psychologiques se
passant
dans un hôpital psychiatrique et ayant comme détail un
« fantôme
» bah… Me voilà séduite, totalement attirée par ce livre.
Première
chose, la couverture, qui m’a attirée bien avant la quatrième
de
couverture. Une sorte de poupée en porcelaine en forme de chat, qui
tend une
enveloppe avec un coeur dessus à quelqu’un…
Couverture
peu banale, mais celle-ci m’a attirée surtout à cause d’un
autre de
mes hobbies, qui sont les BJD (Ball Jointed Doll), des poupées en
résine
asiatique de collection totalement personnalisables. Et justement,
ce « chat
» ressemblait beaucoup à un moule (modèle) que j’avais déjà vu
sur un
site. Quelle coïncidence !
Puis j’ai
commencer à lire le livre… Et que dire… Que dire !
Les
chapitres sont très courts, ce que j’aime bien, surtout pour ce
livre-ci.
Car cela rend le récit long mais pas
ennuyeux. Justement, ça
le rend
encore plus intéressant et l’envie de lire vient au fil des
pages.
Car souvent il y a un évènement qui - on se doute - va être
révélé,
mais PAF, un autre chapitre avec un autre personnage. Donc il
va
falloir attendre, alors on lit pour vite trouver ledit chapitre tant
attendu.
Et les titres des chapitres… J’adore vraiment ! Des fois, il
s’agit
d’un lieu, ou simplement de mots se trouvant dans le chapitre,
comme
pour un, « Chaussettes à pompon ».
Passons
aux personnages ; il y en a deux principaux.
Le
commissaire Jack Caffery, membre de la Criminelle de Bristol. C’est un
homme
célibataire et mystérieux, qui ne vivre que pour son travail - dans
le livre,
on remarque qu’après deux ans passé à Bristol, il n’a toujours
pas eu le
temps de déballer ses cartons - et qui semble énormément plaire
aux
femmes - alors qu’il ne fait rien forcément pour. On apprend aussi
que son
frère est mort et que son corps n’a jamais été retrouvé
(n’hésitez
pas à me corriger si c’est une erreur, je me rappelle de cela
mais si
ça se trouve, j’ai mal compris), du coup, on se doute qu’il se voue
corps et
âme à son travail, sachant qu’au début du roman, il travaille sur
la
disparition de Misty Kitson, une mannequin qui venait de sortir de
désintox,
mais cela fait un an que l’enquête est en cours…
AJ
LeGrande, un infirmier psychiatrique, travaillant dans
l’établissement
de haute sécurité Beechway. Célibataire, vivant dans un
petit
cottage familial, avec Patience, sa « mère » qui n’est pas sa
vraie
mère, mais une amie de sa mère, qui l’a pris en charge à la mort
de
celle-ci ; et avec Stewart, son chien, un adorable petit machin, dont
je ne connais
pas la race, mais que j’imagine comme une sorte de Yorkshire.
Deux
personnalités totalement différentes mais vraiment très attirantes.
Tout au
long du livre, nous apprenons l’existence de plusieurs autres
personnages
ayant droit à leur chapitre ou non. Il y a Mère Monstre, une
des
patientes de Beechway, qui ne s’habille généralement que d’une seule
couleur
selon le jour et surtout selon son humeur, qui pense être la
mère de
tous les patients et les employés de Beechway, pensant tous les
avoir «
mis au monde », tous sont « ses enfants ». Elle a perdu un de
ses bras
et pense qu’elle devient invisible en « retirant sa peau »,
bien
qu’elle ne retire pas réellement sa peau, mais elle le pense.
Mélanie
Arrow, Directrice de l’établissement psychiatrique Beechway.
C’est une
femme propre sur elle, très belle, bien élevée, une apparence
toujours
soignée. On apprend aussi qu’elle souffre de la mort de
son père,
et qu’elle est sortie avec l’ancien ergothérapeute de Beechway.
Flea
Marley, plongeuse de la police, qui travaille souvent en
collaboration
avec Jack Caffery ; ayant notamment travaillé sur les
recherches
de Misty Kiston. Sa maison est remplie de boîtes, pour on-ne-sait
quelle
raison.
Et enfin,
Isaac Handel. Ancien patient de Beechway, ayant tué ses
parents
il y a une vingtaine d’années d’une façon effroyable, il
fabrique
des « Poppets », des poupées faites avec tout et n’importe quoi,
représentant
des personnes de son entourage.
Il y a d’autres
personnages comme Penny Pilson, Harry Pilson, et
Jonathan
Keay. Mais je pense que ceux cités ci-dessus sont les plus
importants.
Dans le
roman, il va donc y avoir deux enquêtes. Une par rapport aux
morts de
Beechway, trois patients, Zelda, Pauline et Moses. Les patients
pensent
que le tueur est le fantôme de « La Maude », une ancienne
infirmière
naine, qui s’asseoit sur la poitrine des patients pour les
étouffer.
Et une
autre, moins poussée, pour retrouver le corps de Misty Kitson.
Pour ce
qui est de l’atmosphère, elle est bien lourde et sombre, comme
on les
aime. Le petit truc en plus avec ce livre c’est qu’il est très
bien
écrit. Bourré de petits détails que l’on pense sans importance,
mais qui,
en réalité, vers la fin du livre, trouvent tout leur sens. C’est
juste
génialissime ! C’est comme une sorte de chasse au trésor. J’ai
même
trouvé un sens à la couverture du livre. Cette poupée de
porcelaine
faisant référence au titre anglais du livre « Poppet » comme
le nom
des poupées d’Isaac Handel, et cette enveloppe avec un coeur
dessus…
Mais ça, je ne vous dirais rien dessus, il faudra lire le livre
pour
comprendre ! Bon après c’est moi qui est trouvé ce rapport, après,
si ça se
trouve ce n’est pas un sens caché mais moi qui est trouvé ce
rapport,
haha…
D’ailleurs,
les apparences ne sont pas ce qu’elle sont, il faut s’en
méfier.
Car on se rend compte, que les plus fous, les plus dangereux,
ne sont
pas forcément les patients de Beechway.
Bien sûr,
la meilleure partie du livre est pour moi la fin, environ les
50
dernières pages, avec la révélation de la fin de l’enquête, et c’est
là qu’on
revoit les anciens petits détails « sans intéret », qui sont en
fait
intéressants et auraient dû nous mettre sur la voie.
Voici,
comme d’habitude mon passage préféré : page 142, lignes 8-11
« Elle se
débat au boulot, elle aime boire un verre, elle a eu une
liaison
qu’elle n’aurait pas dû avoir, et elle a deux poils pubiens
blancs.
Qui brillent quand elle sort de la douche ».
Pour
conclure, tout le monde peut lire ce livre alliant enquête sombre,
folie,
vaudou et amour… Il s’agit du 6ème livre de la saga sur Jack
Caffery,
mais il n’est pas nécessaire de lire les précédents pour
comprendre
car c’est une toute nouvelle enquête.
1 commentaire:
Un bon thriller avec un aspect psychologique assez poussé et une galerie de personnages aussi variée que complète et fascinante. Je pense que ce ne sera pas la dernières foi que l'on entendra parler de Mo Hayder ou de l'inspecteur Jack Caffrey sur ce blog.
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