Chronique
#14
Titre : La
Passe-Miroir
Tome :
Tome 1 ; Les Fiancés de l’Hiver
Auteure : Christelle
Dabos
Edition : Gallimard
Jeunesse
Pages : 519
Résumé :
« Sous
son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des
dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et
traverser les miroirs, Elle vit paisiblement sur l’arche d’Anima
quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune
fille doit quitter sa
famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A
quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle
dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie
devient le jouet d’un complot mortel. »
Les Fiancés de l’Hiver, un livre qui m’avait attiré l’œil. Enfin, non, pas vraiment, c’est le tome 2 qui avait attiré mon regard, de par le crayonné magnifique de la couverture. Je trouvais cela envoûtant, pouvant me faire partir ailleurs, dans un autre monde. Alors j’ai décidée de prendre le premier tome. Il faut bien commencer par le premier (qui est tout aussi beau au niveau de la couverture). Livre d’environ 500 pages, que je me disais lire en 2-3 semaines, mais il n’en est rien, je l’ai fini en moins d’une semaine. Au début du roman, je pensais avoir du mal à comprendre, car cela parlait de cousins, et cousines, dans toute la ville… D’arche, d’esprit de famille. Mais au final, j’ai fini par comprendre, sans que le roman l’explique. Voilà l’explication ! Le monde est fissuré en plusieurs Arches, des sortes de continents si on le voit dans ce sens. Sur chaque Arche, il y a un esprit de famille, qui est considéré un peu comme un dieu sur l’Arche. C’est de cet esprit de famille que descendent tous les habitants de l’Arche. Bien sûr, pour chaque Arche, il y a des mœurs et coutumes différents. Il y a en tout 21 Arches Majeures, et 186 Arches Mineures. Je ne sais pas trop ce qu’est la différence, mais je pense que les Mineures doivent être celles moins habités, ou moins fréquentées, ce genre de chose peut-être. Bien sûr, quand j’ai dit « sorte de continent », on ne s’y rend pas par la mer, mais par les airs, ce sont des sortes d’îles flottantes. Le roman parle d’Ophélie, une jeune fille vivant sur une arche nommée Anima. Sur cette arche, tout le monde est cousin, cousine avec tout le monde. Le climat est appréciable, et les habitants — certains, en tout les cas — ont des dons particuliers. Ophélie a la capacité de se déplacer sur de courtes distances à travers les miroirs (d’où le titre de la saga : La Passe-Miroir, lui faisant sans doute référence), et celle de /lire/. Lire, les objets, le passé du propriétaire de l’objet. Don rare, qu’elle maîtrise avec une infime précision, malgré sa façon d’être maladroite et renfermée. Cette jeune fille, qui voue sa vie à son musée, va se retrouver fiancée de force, par les Doyennes d’Anima, à un homme d’une autre Arche. Événement très rare, voir même qui n’est jamais arrivé sur Anima. Pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre ? Apparemment tout porte à croire que c’est parce qu’elle a refusé tous les cousins qu’on lui proposait en fiançailles. Elle n’avait plus le choix. Elle doit s’en contenter. Mais qui est le fiancé ? Il s’appelle Thorn, et vient d’une Arche nommée le Pôle, la plus lointaine arche connue. Une arche dite froide, pleine de chasseurs assoiffés de sang. Et bien en un sens… Ce n’est pas faux. Ce Monsieur Thorn est un géant froid et qui semble vouloir tout contrôler. Et le Pôle est un endroit particulier. Pas de cousins, ni cousines. Il y a des nobles et des domestiques. Les nobles, eux, se découpent en Clans (frère, sœur, mère, père, mari, femme). Et chaque clan possède un pouvoir qui lui est propre. Thorn vient du Clan des Dragons, (en partie, car Thorn est un bâtard), ce clan possède le pouvoir des Griffes, le fait de blesser ou tuer sans armes, juste par la pensée. Étrange, pourquoi la fiancer à un bâtard, d’un clan puissant, certes, mais un bâtard, alors qu’elle aurait plus d’impact à être fiancée à un membre à part entière des Dragons, si c’est pour redorer leur blason… Et puis, même, si c’est pour redorer un blason de clan puissant, mais déclinant, pourquoi elle ? Une étrangère qui est en plus de cela mal fagotée… Trop de questions, et puis trop de mystères… Le Pôle. Du vernis sous la crasse, tel est ce que l’on dit de cette Arche. Car en effet, la Citacielle, capitale du Pôle, n’est qu’une illusion de luxure et confort. Chose encore plus étrange… Elle doit cacher son identité, en portant une illusion, elle devient Mime, un valet inexpressif. Mais que se passe-t-il, que lui cache-t-on, et pourquoi tout le monde semble vouloir du mal à la « fiancée de Thorn » ? Cette arche est très spéciale, voire même barbare… Mais cela n’empêchera pas Ophélie de sortir son épingle du jeu ! Vous verrez si vous liser prochainement ce livre. Beaucoup de personnages hauts en couleur, d’autres plus mystérieux et pragmatiques, avec des pouvoirs extraordinaires. L’imagination de l’auteure est sans limite, et bien organisée, félicitation pour cette merveille que j’ai pu découvrir grâce à mon œil aguerri. Ma citation favorite, venant de la page 14 : « Ça donnait envie à Ophélie de ne surtout toucher à rien, de laisser les choses en l’état, de rebrousser chemin, de peur d’abîmer ce tableau familier. Pourtant, elle devait se résoudre à briser le charme. » Pour ce qui est de ma note, je mettrais un 4,5/5, car je trouve Ophélie tout de même trop timide pour agir et parler. J’espère trouver une évolution au fils des tomes.
1 commentaire:
Un tome 1 dévoré en 3 jours pour ma part, et le t.2 est beaucoup mieux je trouve, la preuve : dévoré en 6h !!! J'ai beaucoup aimé aussi et Ophélie n'est pas mon perso préféré. C'est les persos secondaires que je préfère, comme son grand-oncle ou encore Archibald ^^
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