Chronique
#24
Titre : 221b
Baker Street
Auteur : Graham
Moore
Éditions :
Pocket
ISBN : 978-2-266-21627-2
Pages : 511
Résumé :
« 1893.
Horripilé par sa créature, Arthur Conan Doyle précipite
Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach. Mais si la mort de
son héros le soulage, la disparition de plusieurs femmes dans les
bas quartiers de Londres le tourmente.
2010. Chez les « Baker
Street Irregulars », club d’amateurs du célèbre détective,
c’est l’effervescence. On aurait retrouvé le journal perdu de
Doyle, avec tous ses secrets. Mais il disparaît à nouveau, avec un
meurtre à la clef... »
Un roman de détective. Le type
de roman que je n’ai jamais lue. Des polars avec des policiers oui.
Mais un avec une sorte de détective, jamais. Pourtant, j’adore
Sherlock Holmes (n’ayant jamais lue de Conan Doyle), c’est un
personnage qui m’attire. Il faudra que je pense à les lire !
Je n’ai pas découvert ce roman
en librairie, mais chez un de mes amis, du coup je me suis mise à le
lire.
Pour ce qui est de l’univers,
rien de plus basique. Pas d’univers réellement fictif. Nous
suivons deux histoires, qui sont liées, en parallèle. D’abord
nous commençons en 1893, avec Arthur Conan Doyle, puis en 2010 avec
Harold. Avec le schéma "un chapitre sur Doyle, un chapitre sur
Harold". J’apprécie ce genre de schéma quand on suit
plusieurs personnages, un peu comme 1Q84 de Murakami. C’est bien
plus simple de comprendre de quel personnage on parle par chapitre.
Nous suivons Arthur Conan Doyle
sur une assez longue période. Période qui change beaucoup. D’abord,
il « tue » Sherlock Holmes, puis on lui envoie un colis
piégé chez lui. Ce qui l’empresse de chercher le coupable à
cause de l’incompétence de Scotland Yard. Ce qui l’amène avec
son ami Bram Stoker à se retrouver à chercher un meurtrier de
suffragettes. Sufragettes avec un tatouage ésotérique…
Concernant Harold, tout nouveau
membre, et le plus jeune des Baker Street Irregulars, il finit par
devenir détective en herbe pour retrouver l’assassin d’Alex
Cale, membre éminent de ce collectif qui disait avoir retrouvé le
journal perdu de Doyle et qui devait le présenter le soir même.
Près du corps, aucun journal, et le mot « Elémentaire »
écrit avec du sang sur le mur…
L’aventure
que ce soit des deux côtés de l’histoire est prenante, autant
historiquement qu’au niveau des retournements de situations, et
Dieu seul sait (avec ceux qui ont lu le roman aussi), qu’il y en a
des intéressants ! Même 30 pages avant la fin, on apprend des
choses dont je ne me serais pas forcément doutée. Enfin, si, selon
le lecteur car il y avait quelques petits indices parsemés
par-ci par-là.
De plus à la fin du livre,
l’auteur nous écrit une note, pour nous expliquer ce qui est vrai,
et ce qui est de la fiction au niveau de l’époque de Conan Doyle,
de ce qu’il fait dans le roman.
J’ai adorée ce livre, mais
juste un petit bémol au niveau de la mort d’Alex Cale, bien que
réaliste, je reste un peu sur ma fin.
Voici mes deux citations
favorites du roman. L’un page 219 :
« Debout
devant la gare d’Aldgate, Bram Stoker examinait l’image imprimée
qu’il tenait à la main. C’était celle d’un corbeau à trois
têtes dessiné à l’encre noire sur du papier d’un blanc
immaculé. Les trois becs du
volatile étaient tendus et légèrement entrouverts comme si chacun
s’apprêtait à dévorer une proie succulente. Les yeux étaient
des points qui laissaient apparaître le papier blanc. Les ailes
semblaient avoir été dessinées d’un seul trait de pinceau ou
coup de couteau. C’était une image menaçante. Belliqueuse.
Destructrice. »
Et l’autre, fin de la page 224,
début de la page 225 :
« On entendait le
tintement des pintes et le grincement des bottes sur le parquet
imbibé de bière. C’était un vacarme mélodieux, une chanson
martelée chaque après-midi par la populace ivre sur du verre sale
et du bois vermoulu. »
Pour ce roman sur Arthur Conan
Doyle et sur sa vie, je donne la note de 13/20.
1 commentaire:
ho c'est un livre qui me tenterai bien. Merci
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