Chronique
#23
Titre :
Psycho
Killer
Auteur :
Anonyme
Éditions :
Livre
de Poche
ISBN :
9782253001133
Pages :
403
Résumé :
« Tout
semble paisible à B Movie Hell, 3672 habitants. Jusqu’au jour où
un tueur mystérieux portant un masque en forme de crâne, surmonté
d’une crête iroquoise rouge, se mette à assassiner tranquillement
certains des habitants de la ville. Le FBI confie l’affaire à un
couple d’enquêteurs, Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé le
Fantôme, spécialiste des opérations clandestines. Bientôt de
mystérieux liens apparaissent entre cette terrifiante série de
meurtres et un projet top secret du Département d’État,
l’opération Blackwash. Alors que la paranoïa s’empare de la
ville, la collaboration entre le FBI et les autorités locales
s’annonce difficile. Les habitants de B Movie Hell, bien décidés
à garder leurs nombreux secrets, entendent en effet résoudre seuls
et sans aide extérieure cette histoire aussi terrifiante
qu’énigmatique. »
Quel est donc ce roman, si étrange
soit-il ? D'un auteur anonyme, déjà célèbre par sa série du
Bourbon Kid (que je n’ai malheureusement pas encore eue le temps de
lire, car je ne le connaissais pas avant).
Pourquoi ais-je ce livre qui est
apparut dans ma PAL ? Oh, bien comme vous devez le savoir si
vous lisez un peu le blog, j’apprécie les romans type thriller
noir, ou dans un genre sombre, glauque ou décalé.
C’est la couverture qui m’a
attirée en premier, comme à chaque fois, mais là, pour une chose
assez particulière ; qui est que ce crâne à crête rouge me
rappelle bizarrement un ami à moi. J’étais morte de rire en le
voyant tellement j’avais l’impression de le voir sur la
couverture du livre.
En
ouvrant le roman et en commençant
la lecture, quelque chose me frappe dès
les premières pages, la plume de l’auteur qui m’absorbe
complètement. B Movie Hell, une ville semblant totalement fictive à
sa manière, de part son nom, qui rappelle les films de séries B, et
le fait qu’au tout début de l’histoire, deux policiers se
rendent à l’entrée de la ville pour « changer le nombre
d’habitant du panneau » car une habitante vient de décéder.
Ce passage me rappelant un film d’horreur du même genre (un peu à
la Silent Hill, ou il n’y a que 250 habitants, jamais plus, jamais
moins, un truc du genre…) Mais en réalité, B Movie Hell est bien
une ville qui ne se trouve pas dans un monde de type fictif. Il
s’agit d’une ville des États-Unis,
renommée par un homme riche, qui deviendra par la suite l’homme le
plus influent
de celle-ci (oui, oui, en gros la ville lui appartient, un peu comme
Burns dans les Simpsons).
Mais alors que tout semblait bien
se passer dans cette petite ville paisible, un « Psycho
Killer » débarque pour semer la pagaille ! Ce qui bien
sûr ne va pas vraiment plaire à Silvio Mellemcamp (le
« propriétaire » de la ville, qui est soit disant
passant une sorte de parrain un peu mafieux). Pourquoi qualifier
l’Iroquois (le surnom que les gens de la ville vont donner au
tueur) le titre de Psycho Killer pour ce roman et pas simplement
l’Iroquois ? À mon sens, ce serait surtout car il est aussi
question d’un hôpital psychiatrique dont il se serait échappé.
Donc Psycho, et comme il tue, Killer. Un jeu de mot
vraiment sympatoche je trouve.
Mon ressenti sur le livre ?
G.É.N.I.A.L.I.S.S.I.M.E
Le style d’écriture de
l’auteur nous imprègne totalement, comme s’il s’agissait d’un
tatouage gravé en nous au fur et à mesure de la lecture. Les
péripéties sont prenantes, des rebondissements à foison, une
multitude de personnages tous aussi important les uns que les autres
avec leurs histoires caractéristiques. En lisant ce thriller, j’ai
vraiment eu l’impression de lire le script d’un film de série B,
en noir et blanc, et en même temps un mix avec la série Assurance
Tous Risques.
Une
histoire qui nous amène de plus en plus à nous poser des questions,
à nous faire douter, à nous donner envie de savoir la fin, le fin
mot de l’histoire, d’avoir l’explication, à nous en faire
perdre haleine.
Des
retournements de situations dont on ne s’attend pas une seconde
concernant l’Iroquois.
Une « agence » qui
envoie de faux membres du FBI pour régler cette affaire. Une affaire
qui fait un peu penser à MK-Ultra et une ville entière au service
d’une sorte de ripou à la tête d’une maison de passe qui se
nomme le Minou Joyeux…
Moi je vous dis que ce roman est
une véritable merveille, une pierre taillée, une magnifique onyx
brillant dans la nuit sombre.
À découvrir si vous ne l’avez
pas déjà lu et cela au plus vite !
Au niveau de mon passage préféré,
il se trouve vers le début du livre, page 18. Ces quelques lignes
peuvent vous faire entrevoir le style de l’auteur :
« Tu aimes te faire
titiller les couilles avec un plumeau à poussière ?
- Nan.
- Enfin bref.
Randall voulait éviter de
s’attarder sur une vision de son collègue dans une situation
compromettante avec un ustensile de ménage. »
Comme vous avez dû le remarquer,
il y a eu un petit changement au niveau du blog, de couleur surtout,
pour une meilleure lisibilité, que je n’ai pas pu mettre sur les
chroniques et articles précédents car Blogger ne veut pas, je ne
comprend pas pourquoi. J’ai aussi décidé de passer à une
nouvelle méthode de notation. Oui, je suis passée par une grande
période de doute au niveau de la présentation des chroniques, et
voilà que ça y est, j’ai enfin trouvée la manière qui me
convient le mieux.
Donc je passerais par une
notation sur 20 (comme pour Livraddict).
Ma note pour ce roman est de
19,5/20. Oui ! Un véritable coup de coeur, comme je n’en ai
pas eue depuis quelques années déjà ! Rien à redire, sauf
peut-être qu’un personnage qui pour moi était assez important est
mort un peu trop vite à mon goût.
Comme dit plus haut, lisez-le
vite, c’est un vrai régal.
Et vous, mes petites
chauves-souris qui l’ont déjà lu, qu’en pensez-vous ? =)
2 commentaires:
Il est dans ma PAL. J'ai très envie de l'en sortir après t'avoir lu.
Oh il m'a l’air intéressant !
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