Chronique
#25
Titre : Echo
Auteur : Ingrid
Desjours
Éditions :
Pocket
ISBN : 978-2-266-27485-2
Pages : 348
Résumé :
« Ils
étaient beaux, riches et pervers. Leur émission pulvérisait
l’audimat ; les invités en sortaient humiliés, insultés,
blacklistés. Petite lucarne et jeux du cirque… Aujourd’hui, les
Frères Vaillant ne sont plus. Et la scène de crime n’est pas
belle à voir. En arrivant sur les lieux, le commandant Viver
constate l’horreur des mutilations. Les deux pantins
semblent figés en un tableau grotesque, d’un effroyable sadisme.
Et l’avis de Garance Hermosa, sexo-criminologue au profil
incendiaire, confirme ce premier diagnostic. Certes, les jumeaux ne
manquaient pas d’ennemis, mais ce degré de violence rituelle
laisse deviner un véritable monstre… Pour le démasquer, le flic
et l’experte devront se voir en son miroir sans entrer dans son
jeu. Car le crime comme l’écho se répète... »
Ce
livre a atterri bizarrement dans ma PAL. C’était pendant les
soldes, je suis allée
à la FNAC dans la rue St-Catherine avec
mon ami et correcteur de ce blog, Electron. Il
y avait la promo qu’il y a tout les ans, c’est-à-dire
« 2 livres achetés d’une maison d’édition partenaire, 1
livre offert dans une sélection donnée ». Echo est donc le
livre offert de la maison d’édition Pocket.
Ce
qui m’a principalement attirée vers ce livre est le résumé.
J’affectionne tout particulièrement les thrillers
et quand le mot « pervers »
apparaît, c’est souvent le signe qu’un livre va me plaire.
Au
niveau de la couverture, j’avais l’impression de voir deux Éric
Antoine, l’humoriste, dessus. Ce qui fait sans doute référence
aux frères Vaillant du roman.
Le roman possède plusieurs
parties, trois exactement. Qui ont des titres impactant bien sûr
l’univers et l’ambiance de cette histoire. Avec :
PARTIE I : 1,2,3, nous irons
au bois.
PARTIE
II : 4,5,6, faire des
bêtises.
PARTIE III : 7,8,9, dans un
cercueil neuf.
EPILOGUE : 10,11,12, tout
est figé plus rien ne bouge.
L’intrigue
est pas mal du tout. Le livre alterne deux types d’histoires, avec
un chapitre qui représente les pages d’un journal intime d’un
personnage que l’on peut interpréter comme un garçon. En
tout les cas c’est comme cela que je l’ai interprétée…
Nous voyons ce petit garçon grandir au fil du livre, dans son
journal intime, ce qui nous pousse à le catégoriser comme le tueur,
bien
que nous ne connaissons pas son nom, seulement
son surnom : Doudoune. Il
a deux frères, qui s’en prennent violemment à lui (au début tout
du moins), Titi et Roxy.
D’autres
chapitres relatent
quant à eux les
péripéties du commandant Patrick Vivier et de la « psychologue »,
comme elle s’appelle elle-même, Garance Hermosa.
Le
personnage le plus intéressant de l’histoire est pour moi Garance
Hermosa, car
elle a une personnalité de façade, qui cache son vrai métier à
ses « amis ». Qui semble être joueuse, et même un peu
perverse.
Qui est totalement en désaccord entre sa personnalité de façade
d’une jeune femme s’investissant dans son travail, et voulant
contrôler son poids sans arrêt ; avec sa personnalité vraie,
qui s’habille en
séductrice, alors qu’elle semble totalement accro à son travail.
Les retournements de situations
sont monnaie courante dans cette œuvre. Les suspects se ressemblent
et s’entremêlent. Le véritable coupable est improbable, on ne s’y
attend tellement pas !
Ce roman est remplit de
perversité, de sous-entendus et de retournements improbables !
À lire immédiatement !
Mon passage préféré est à la
page 50 :
« On ne devient pas le
roi des loups sans sacrifier d’agneaux. »
Le
petit hic pour moi, serait le fait que l’histoire du tueur ne soit
pas assez bien développée. Donc je donne un 11/20.
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