Chronique
#26
Titre :
Chroniques du Monde Émergé
Tome :
Tome 1 ; Nihal
de la terre du Vent
Auteur :
Licia Troisi
Éditions :
PKJ (Best-seller)
ISBN :
978-2-266-21390-5
Genres :
Fantasy, Jeunesse
Pages :
495
Résumé :
« Nihal
est une jeune fille très étrange : oreilles pointues, cheveux
bleus, yeux violets tout la distingue des autres habitants du Monde
Émergé.
Fille d’un célèbre armurier, elle passe son temps à jouer à la
guerre avec une bande de garçons. Mais la nuit, des voix plaintives
et des images de mort hantent l’esprit de Nihal. Et lorsque le
terrible Tyran envahit La Terre du Vent, elle comprend que ses
cauchemars sont devenus réalité. L’heure du véritable combat a
sonné. Nihal doit devenir une vraie guerrière et défendre la paix,
à tout prix. Ses seuls alliés : Sennar, le jeune magicien, et
une infaillible épée de cristal noir. »
Ce
livre faisait depuis longtemps partie de ma Wishlist Livraddict. Je
savais qu’il était bien, mais je le laissais de côté à chaque
achat livresque. Et puis un jour, un peu avant mon anniversaire (12
Décembre 2016 pour la fête, qui faisait aussi office de fête de
fin des examens de premier semestre), une de mes amies, ma Pauline
adorée, m’envoya un sms en me demandant si c’était un bon
livre. Je ne l’avais pas lue, mais lui ai dit qu’il semblait
bien, et que j’en avais eue de bons avis. Je pensais bien sûr que
Pauline hésitait à se le prendre pour elle. Mais en réalité… La
demoiselle me l’a offert le soir de ma fête ! Ah la coquine !
Je
dois dire tout d’abord qu’il s’agissait d’une édition de PKJ
que j’affectionne particulièrement, car il s’agit de leur
collection « best-seller ». La couverture laisse voir le
visage d’une jeune fille, aux longs cheveux bleus et aux yeux
violets. Cette image dégage à la fois de la délicatesse, grâce
aux marques en arabesque visibles sur son visage autour de ses yeux,
comme un masque, et faisant drôlement penser aux marques de la race
des Elfes de la Nuit dans World of Warcraft ; mais aussi une
détermination bien visible dans les yeux de cette jeune fille.
Ce
roman prend place dans le Monde Émergé
dont nous avons la carte sur les pages de garde. Le monde émergé
est constitué d’une terre dit neutre, « La Grande Terre »,
qui accueille les conseillers et souverains de chaque autre terre
pour parler des problèmes du monde. Celui-ci est entouré par sept
autre terres (La Terre du Soleil, de la Nuit, de la Roche, du Feu, du
Vent, de l’Eau, du Jour). Malheureusement, la Grande Terre a été
conquérie par le Tyran, un ancien conseiller du Conseil des Mages,
avide de pouvoir et de destruction.
Il
s’agit donc de l’histoire de Nihal, jeune fille, dernière
survivante du peuple des Demi-Elfes, entièrement (moins une pour le
coup) décimé par ce cinglé sans aucune raison connue (dans ce tome
en tout les cas).
Tout
les personnages de ce roman sont attachants. L’auteure a prit un
grand soin au niveau de la psychologie de ceux-ci, ayant un petit
détail triste, ou amusant pour chacun. On arrive à ressentir la
détresse ou la tristesse de tel ou tel personnage.
Nihal
en particulier est troublante, car bien qu’elle soit la personnage
centrale du roman, elle est extrêmement naïve et colérique. C’est
la première fois dans un roman de fantasy avec une femme qui est
« l’élue », que je trouve aussi peu mûre.
Le
combat n’est qu’une sorte de jeu pour elle, et même en ayant
découvert ses origines, sa détermination n'en est pas le moins plus
louable.
Après,
en soit, ce qui peut être intéressant, c’est de voir son
évolution. Mais je ne la trouve pas super géniale non plus, car
pour elle, son évolution va trop lentement, et quand elle « mûrit »,
ça va trop vite (à mon goût en tout les cas). Idem pour son côté
féminin, que je trouve trop surjoué au niveau de sa « relation »
avec Fen.
Mais
sinon, son parcours, l’Académie, puis son Maître, l’histoire et
l’apprentissage de son dragon, rien à redire.
En
tout les cas, l’histoire est ennivrante, et on a envie de savoir ce
qu’il se passe dans le tome 2 dès la fin du tome 1. Je conseille
donc si vous aimez la fantasy mais pas les romans « trop »
longs.
Mon
passage préféré, p.153 :
« Soana
regardait l’enfant, incrédule : comment la vie pouvait-elle
surgir ainsi, pure et imperturbable, au sein de la mort ? »
Pour
la note, ce sera un 13/20, à voir pour le tome 2.
Et
vous, qu’en avez vous pensé ?
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