Chronique
#29
Titre :
Le
syndrome du papillon
Auteur :
Maxence
Fermine
Éditions :
Michel
Lafon
Collection :
Lire
en série
Genres :
Adolescent,
Contemporain
ISBN :
978-2-7499-2931-6
Pages :
252
Résumé :
« Hugo Mars, 17 ans,
n’est pas un garçon comme les autres. Atteint d’un mal étrange,
le syndrome du papillon, il est interné en hôpital psychiatrique.
Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est là qu’il fait la
plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James,
une jeune fille gothique et lunaire qui ne s’intéresse qu’aux
génies.Hugo tombe aussitôt sous son charme. Jusqu’à ce que la
jeune fille disparaisse. »
Ce roman m’a surtout attirée à
cause de sa couverture. Une jolie jeune fille tatouée de partout
avec une couleur de cheveux atypique, un peu comme moi. Et surtout
car ce livre parle de jeunes internés en hôpital psychiatrique.
D’ailleurs, au fil du
déroulement de l’histoire, je me rend compte que ce n’est pas un
hôpital psychiatrique pure souche, mais plutôt une maison
psychiatrique de repos.
Pour être honnête, l’histoire
est vraiment touchante. Hugo qui n’arrive pas à faire des choix,
aussi simples que compliqués, et l’auteur sait parfaitement
choisir ses mots pour laisser entrevoir tout le désarroi du garçon.
Alors que pour ce qui est de
Morgane, bien qu’elle parle peu et ne semble « pas si mal que
ça », tout ce qu’elle raconte aux sujets des génies et de
l’autisme fascine autant Hugo que le lecteur lui-même.
Je ne connaissais pas Maxence
Fermine, mais je trouve qu’il a une plume fantastique. Pas
forcément par rapport à son style d’écriture, mais surtout par
rapport aux émotions, aux sentiments qu'il arrive à faire ressentir
à travers les mots.
Petit bémol pour ma part,
l’histoire est sympathique, touchante, on se reconnaît dans les
personnages ; mais je trouve le récit trop rapide. Pour moi ça
mériterait d’être plus long. Mais ça, ce n’est que mon avis.
Mon passage préféré, et bien
il y en a 2.
Page 9 :
« Dans la vie, on
rencontre six ou sept personnes à qui on peut vraiment parler. C’est
tout. Et encore, probable qu’on les perdra de vue et qu’on les
reverra jamais. C’est triste à dire, mais c’est la vérité. Les
autres, on fait que les effleurer, les supporter ou, pire, les subir.
Surtout les subir. Les gens bien, c’est comme les trèfles à
quatre feuilles : on en trouve si peu sur son chemin qu’on
finit par se demander s’ils existent vraiment »
Et
page 183 :
« Quand vous savez qu’un
bon livre vous attend quelque part, la vie vaut la peine d’être
vécue. »
Certes peu de choses à dire sur
ce roman, mais ce n’est pas pour autant que je ne l’ai pas
apprécié, d’ailleurs c’est un nouveau coup de cœur, petit,
mais un coup de cœur quand même qui pour moi mérite un 13,5/20 !
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