Chronique
#21
Titre : La
petite mort(e)
Auteur : Davy
Mourier
Éditions :
Delcourt
Date de parution : 19
Octobre 2016
ISBN : 978-2-7560-7886-1
Pages : 96
Résumé :
« Dans la famille Mort,
on est faucheur de père en fils depuis que le trépas existe. Mais
un jour, une gaffe protocolaire va changer ça. Papa Mort est dépité
de vous annoncer la naissance de… La Petite Morte !
Personnage détestable et
misogyne, Papa Mort, déçu d’avoir une fille, place la Petite
Morte en école privée où ses copains de classe sont des faucheurs
issus du folklore d’autres pays. Après des débuts difficiles,
elle devient amie avec Miclantecuhtil l’Aztèque (mais tout le
monde l’appelle Mic), Hel la Scandinave et Orcus le Romain. Et
surtout, elle tombe amoureuse de Patrick, le seul humain de
l’école... »
Nouvelle bande-dessinée de Davy
Mourier, basée sur l’univers de la bande-dessinée du même auteur
« La Petite Mort ». Pour le tome de « La Petite
Mort(e) », on se base des années (ou serait-ce des siècles?)
après la première, car la petite mort est le grand-père (ou Papi
Mort), de la petite morte.
Premièrement, pour ce qui est de
la couverture de la BD, je la trouve bien imaginée. En changeant la
couleur noire par du violet, cela marque la différence entre « La
Petite Mort » et « La Petite Mort(e) », et donne un
côté plus mignon, plus féminin (tout comme la faux faite avec un
couteau à la garde rose).
Deuxièmement,
le sujet principal de la BD est super bien trouvé ! Une fille à
la place d’un garçon ! Étant
en licence de Sociologie cette BD m’a fait totalement entrevoir une
discrimination de la part de
Papa Mort, et surtout un mode de sociabilisation complètement
ébranlé ! On n'éduque
pas les filles et les garçons de la même façon. Papa Mort voit les
filles comme des objets qui sont là
juste pour faire le ménage et la cuisine, mais du coup… Il va
devoir s’obliger à
éduquer sa fille comme un
garçon alors que c’est contraire à ses idéaux.
Une
histoire amusante, surtout grâce aux personnages, avec une petite
morte qui est dégoutée d’ôter
la vie qui tombe amoureuse d’un humain qui n’a jamais de chance,
une poisson (qui sert à contacter le Grand Tout, qui est la sorte de
dieu/dirigeant/Hadès ? De la vie après la mort) qui n’est
pas un poisson rouge, qui parle, et qui se prend pour un shérif, un
Papa Mort misogyne et violent.
Petit bémol pour la fin du tome,
car je n’aurait jamais crue qu’il y aurai autant de violence vers
les dernières pages. Au début, on se dit que c’est une BD
mignonne, toute violette, une fille dans un univers sans couleur.
Mais en faite, la fin m’a un peu mise mal à l’aise voire un peu
choquée.
Malgré cela, je donne une note
de 4,5/5.
1 commentaire:
J'ai bien envie de lire les deux tiens ^_^
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